Faut-il encore démontrer le savoir-faire horloger d’Omega en termes de Chrono? Voilà plus de 60 ans que la Speedmaster est incontournable dans le domaine, notamment depuis son mythique calibre 321. Ce que nous vous proposons, c’est de remonter aux origines de ce mouvement devenu une icône pour les collectionneurs.
Cela débute en 1932 quand Lemania amène le Calibre 28.9 dans la corbeille de son mariage avec la manufacture biennoise. Le calibre 28.9 CHRO devient par cette union le premier chronographe-bracelet Omega de petit format. Ses caractéristiques : mouvement doré ou argenté, 17 rubis, spiral Breguet en acier trempé, balancier bimétallique coupé, compteur de minutes à aiguille traînante. D'abord intégré dans la couronne, son poussoir deviendra indépendant en 1933, puis dédoublé en 1938.
Au-delà de ce concentré d’ingénierie sous le capot, on ne peut que s’extasier devant un tel cadran. La précision des détails est impressionnante. Nous trouvons sur le bord, le tachymètre indispensable pour mesurer la vitesse de déplacement à l’époque. Au centre de ses deux compteurs règne notre trio d’aiguilles patinées par le temps. Leur forme nous rappelle au premier coup d’oeil qu’il s’agit d’un exemplaire de 1940. Mais c’est la couleur de ce cadran qui est exceptionnelle. Le premier regard vous indiquera un marron profond, mais chaque éclairage révèlera autant de nuances captivantes.
Le boîtier cylindrique est recouvert d’un verre acrylique (plexiglas) en forme de dôme. Cet assemblage procure une présence affirmée au poignet malgré son diamètre de 33 mm. Les poussoirs en forme d’olive accentuent encore un peu cet effet. L’état de préservation est irréprochable compte tenu de ses 78 printemps.
Pour conclure, nous sommes face à une montre de caractère chargée en histoire dont la rareté en fait un objet précieux.
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